mardi 27 décembre 2016

21 RUE AUGER À PANTIN



LES HABITANTS NE VEULENT PAS
DE LA DÉMOLITION

Mi-octobre 2016, lors d'une réunion publique, le maire de Pantin annonce que le quartier 7 Arpents-Stalingrad est retenu comme « quartier prioritaire politique de la ville ». Un projet de rénovation urbaine d'intérêt régional doit reconfigurer le quartier. Il implique entre autre la démolition de l'immeuble 21, rue Auger, au cœur de l'îlot 27, une cité de plusieurs centaines de logements. Stupeur : il n'y a eu aucune concertation. L'immeuble appartient à l'Office public de l'habitat de Pantin, Pantin Habitat. Ni les locataires ni les membres de son conseil d'administration n'ont été informés du projet.
Dans les jours qui suivent, un dépliant intitulé « Ensemble, vivons mieux sur l’îlot 27 » est distribué dans le quartier. Sous-titré « consultation publique (du 2 novembre au 2 décembre 2016) », il est illustré par un joli plan en couleur où le 21, rue Auger a disparu, remplacé par une voie traversante et des équipements publics. Il présente le phasage de l'opération de renouvellement urbain :
  • 2016-2018 : analyse technique de l'état de la dalle
  • 2019-2020 : concours d'architecte
  • après 2020 : démolition des logements du 21, rue Auger ; construction de nouveaux équipements ; construction de nouveaux espaces publics.

jeudi 15 décembre 2016

Métropoles, fin des départements : Macron rejoint Valls et Fillon pour démembrer la France



macronIl y a ceux qui ont la paternité de la réforme territoriale. Et puis il y a ses petits. Là où Fillon puis Valls ont théorisé et mis en oeuvre l’explosion du cadre institutionnel en substituant le principe de concurrence et de guerre économique à l’indivisibilité du peuple, Macron s’engouffre dans la brèche pour poursuivre le travail libéral d’atomisation engagé par les siens. Son discours de la porte de Versailles n’a en la matière rien à envier à ceux de ses aînés.
« Je suis pour que partout, lorsqu’il y a des métropoles qui réussissent, lorsqu’il y a ces grandes cités qui triomphent dans la mondialisation, on puisse les aider à aller plus loin, à conquérir , je suis pour qu’elles puissent absorber le département pour simplifier notre structure ». Emmanuel Macron pouvait se faire lyrique ce samedi 10 décembre, la vision qu’il livre de la réforme territoriale n’est rien d’autre que celle de l’abandon des territoires au règne de la concurrence libre et non faussée et de la compétitivité : « conquérir », « absorber », « mondialisation », les territoires sont niés en tant que bassins de vie pour laisser le champ libre aux émanations de la technostructure, les métropoles, conçues comme les réceptacles géographiques contemporains pour l’accumulation du capital. La redistribution promise pour les territoires limitrophes n’est que fadaises dès lors qu’Emmanuel Macron en appelle dans le même temps à mettre à terre le cadre institutionnel de souveraineté que demeurent les départements. Le pouvoir économique doit régner sans entraves démocratiques : pour que les métropoles de Macron vivent, il faut que les départements meurent. Il faut que l’économie « absorbe » la démocratie. Si une révolution est en marche, c’est uniquement la révolution libérale qui poursuit son chemin.

vendredi 2 décembre 2016

Jean-Luc Mélenchon : Je remercie les adhérents du Parti Communiste français

Je remercie les adhérents du Parti Communiste français pour leur vote franc et clair en faveur de ma candidature à l’élection présidentielle de 2017. Je suis heureux de retrouver dans le combat commun tant de ces femmes et ces hommes qui sont au cœur de toutes les luttes sociales de notre pays. Je ressens comme un honneur le soin qu’ils me confient de nouveau de marcher en tête de cordée.
Je sais de quel intense débat ce vote est le résultat. Je sais que les points de vue en présence jouissaient d’une égale cohérence et dignité. Je veux donc féliciter les communistes pour leur capacité à l’avoir mené et conclu franchement.
J’ai compris que le PCF souhaitait mener une campagne autonome et que son adhésion à ma candidature ne signifiait pas une demande d’intégration au cadre large de « La France insoumise ». J’en donne acte aux communistes. Cela me convient parfaitement. Je me mets à leur disposition ainsi que toute notre équipe de campagne pour entendre les propositions de partage du travail à accomplir dans la rude campagne qui nous attend.
Ensemble nous aurons, chacun par nos moyens, la tâche de convaincre le grand nombre de se rassembler. Nous lui proposons le bulletin de vote pour ouvrir un chemin nouveau. Je veux dire à tous que je crois la victoire possible. Je sais que nous sommes capables de fédérer les aspirations de notre peuple. Autour du programme L’Avenir en commun, nous pouvons libérer les réserves inouïes de l’implication populaire. Et toute la force de notre volonté de mettre un terme aux prédations sur l’être humain et la nature que contient la finance de notre temps.

JLM novembre 2016

mercredi 30 novembre 2016

Le Grand Paris, dévastation métropolitaine



Spéculation foncière et immobilière, gentrification des quartiers populaires, élaboration de projets aberrants et nuisibles, partenariats public-privé, disparition des terres agricoles... Pour en savoir un peu plus et organiser les résistances !
Fouillis programmatique et institutionnel, masqué par la construction d’un coûteux réseau de transports présenté comme indispensable et bénéfique pour tous les habitant-e-s d’Île-de-France, le Grand Paris connaît un engouement médiatique et politique quasiment sans fausse note.
Pourtant ce nouvel exemple d’expansion métropolitaine au service de l’attractivité et de la compétitivité porte en lui sa logique de dévastation sociale et écologique : spéculation foncière et immobilière, gentrification des quartiers populaires, élaboration de projets aberrants et nuisibles, partenariats public-privé, disparition des terres agricoles, etc.
Mettre en évidence cette réalité pour s’y opposer est encore une tâche à mener.

Si l’intention d’une planification globale de la région n’est pas nouvelle [1], l’expression « Grand Paris » désigne plus récemment un projet d’aménagement de l’Île-de-France lancé par le gouvernement Fillon et qui a donné lieu à une loi adoptée en juin 2010.
Ce processus a démarré en 2007 avec une consultation architecturale internationale opposant dix équipes « pluridisciplinaires » devant élaborer chacune une vision d’ensemble de l’aménagement francilien.

LES LOCATAIRES DE L'ILOT 27 MEPRISES




24 novembre 2016

cnl.pantin.over-blog.com

LES LOCATAIRES DE L'ILOT 27 MEPRISES

En octobre, les locataires de l'Ilot 27 (rue Auger, quartier Hoche), ont été conviés à une réunion pour discuter de l'avenir de leur quartier.
Quatre jours plus tard, ils recevaient dans leurs boites aux lettres un document de préfiguration du quartier.
Surprise : le 21, rue Auger, une cage d'escaliers de 63 logements, avait disparu !
A aucun moment dans la réunion avec le maire, il n'a été question de la démolition de cet immeuble.
Puis, les locataires ont reçu, toujours dans les boites aux lettres, un appel à concertation où ils doivent donner leur avis sur des questions aussi essentielles que le nom de la dalle qui verra le jour une fois leur immeuble détruit...
Interpellé, le premier adjoint au maire explique sans rire qu'il faut faire vite pour pouvoir déposer un dossier ANRU avant la fin de l'année !
Et bien entendu, le conseil d'administration de Pantin Habitat – car le 21, rue Auger appartient à l'office – n'a pas été informé, aucune concertation n'a été organisée avec les associations de locataires.
C'est sans doute cela la concertation à Pantin : prendre les locataires pour la dernière roue du carrosse.
La CNL et la CLCV ont interpellé l'office et le maire. A ce jour, nous n'avons toujours pas de réponse...
Pantin, le 23 novembre 2013

dimanche 27 novembre 2016

Assemblé générale des Insoumis de la circonscription Pantin-Aubervilliers

L'assemblée générale des Insoumis de la 6ème circonscription de Seine-Saint-Denis se déroulera mercredi 30 novembre à 19h30, dans la perspective des élections législatives 2017.
Voir lien ci-dessous pour s'inscrire :

http://www.jlm2017.fr/599221/assembl_e_pantin_aubervilliers

lundi 21 novembre 2016

L’option 1, un choix politique

Alain Hayot
Samedi, 19 Novembre, 2016
Humanite.fr
Alain Hayot, Membre du CEN et Délégué National à la culture du PCF.
Le débat au sein du PCF sur le choix de notre candidature aux présidentielles a pris une dimension passionnelle alors qu’il s’agit d’abord d’un choix politique. Nous savons de longue date les raisons pour lesquelles cette élection est la plus compliquée pour notre parti comme pour les combats que nous menons pour une alternative aux politiques d’austérité et pour hâter le temps du commun, de l’égalité et de la liberté que nous avons définie à notre dernier congrès. Notre décision doit donc procéder d’une réflexion politique sur l’enjeu de cette élection dans le contexte national, européen et mondial que nous vivons.

National avec le risque considérable pour notre peuple qu’elle réduise le paysage politique à un affrontement entre la droite et l’extrême droite  lourd de danger sur le plan social et démocratique ; le risque est même réel de  voir Marine Le Pen l’emporter en profitant de la division de la droite et de l’absence de la gauche ; européen parce que nous savons à quel point l’institution européenne est un verrou qu’il nous faut affronter pour permettre la mise en œuvre d’une politique progressiste dans notre pays ; mondial enfin car l’élection de Trump aux USA confirme la force à cette échelle d’un capitalisme sauvage décidée à remettre à l’ordre du jour les affrontements nationalistes, les guerres et la mise en cause des libertés pour résoudre les contradictions qu’ils rencontrent.

jeudi 17 novembre 2016

À 150 jours du premier tour, l’option raisonnable

Guillaume Roubaud-Quashie
Mercredi, 16 Novembre, 2016
L'Humanité


Ceux qui se plaisaient à répéter que le Parti communiste n’existait plus et que ses choix n’intéressaient personne auront dû mettre à jour leurs fiches, tant les projecteurs ont été braqués sur les travaux de notre conférence nationale. C’est qu’avec des dizaines de milliers de militants organisés, des milliers d’élus (dont près de 800 peuvent donner signature pour l’élection présidentielle), une JC en pleine expansion, le mouvement communiste est une force qui n’a pas mille équivalents dans le paysage politique dévasté qui nous entoure. Mais cette dévastation même ne saurait nous réjouir car, sous nos yeux, c’est bien le scénario du pire qui poursuit son chemin, promettant des lendemains qui saignent. C’est pour conjurer ce scénario de tragique actualité que la direction précédente avait engagé, dès l’année passée, une démarche de large rassemblement à perspective majoritaire. C’est cette même démarche qui a été validée comme feuille de route par les communistes lors de notre dernier congrès. Si le paysage reste mouvant, force est toutefois de constater que les obstacles sont têtus et que nous sommes en difficulté dans ce combat. L’hésitation des communistes entre les deux options qui leur sont proposées dans ce contexte est donc logique, saine et justifiée, et il va de soi que la décision de la majorité des communistes sera celle de tout le Parti. Dans tous les cas, l’ensemble de la direction, non seulement la respectera, mais se mettra à plat ventre pour la faire vivre, car c’est bien un effort de cette nature qui nous attend toutes et tous si nous voulons être à la hauteur des enjeux.

jeudi 10 novembre 2016

« Les métropoles sont des citadelles imprenables » – Christophe Guilluy

Publié le • Mis à jour le  
GUILLUY_Christophe 
Dans son ouvrage « Le Crépuscule de la France d’en haut », Christophe Guilluy, géographe, revient, plus remonté que jamais, contre les fractures qui gangrènent la société française.

Dans « Le Crépuscule de la France d’en haut » (Flammarion, 2016), Christophe Guilluy vilipende  « l’aimable bourgeoisie des centres urbains qui opère une  prédation sans équivalent dans l’histoire ».
S’appuyant sur une enquête consacrée au « prestigieux Institut national des études territoriales », il relève que « la féminisation y est très importante, de même que la diversité géographique ». Cependant ajoute-t-il, les administrateurs « proviennent des mêmes milieux sociaux : près de 60 % des élèves ont des pères cadres ou cadres retraités. De futurs cadres territoriaux qui porteront donc la bonne parole dans toutes les régions de France, celles des classes dominantes, et un modèle territorial unique, celui de la métropolisation», en conclut-il.
Et Christophe Guilluy de faire siennes les analyses de son collègue Gérard-François Dumont. Pour lui aussi, les métropoles bénéficient d’une surreprésentation des équipements et des emplois publics. Mais au moment de répondre à « La Gazette », Christophe Guilluy calme le jeu. Il s’attache à répondre point par point à ses détracteurs qui l’accusent de ranimer un « néopétainisme » antiurbain inspiré de la fameuse thèse de Jean-François Gravier sur « Paris et le désert français » (1).

mercredi 2 novembre 2016

Patrick Jarry, Maire de nanterre, soutient JL Mélenchon

Patrick Jarry
le 1er novembre 2016

Ce lundi, j'ai transmis à Jean-Luc Mélenchon ma promesse de parrainage à sa candidature à l'élection présidentielle. C'est le même choix qu'en 2012, car il ne serait pas concevable que la possibilité d'une véritable alternative forte à la politique actuelle ne soit pas présente dans cette campagne.

vendredi 28 octobre 2016

Déclaration du maire de Dieppe, Mr Jumel, en faveur de JLM

Déclaration à paraître bientôt dans l'Humanité et déjà publiée sur le blog de Bally Bagayoko.

Ma conviction, c’est que l’heure est grave avec une droite primaire et une extrême droite qui menace notre République. Dans ce contexte, il n’y pas de place pour la lutte des places. Pour répondre aux besoins de la population, les communistes doivent entrer en campagne sans tarder, avec leur identité. Ils doivent se saisir des outils les plus efficaces à leur portée.
À l’élection présidentielle, cet « outil, » ce porte-parole le plus connu et le plus audible, c’est Jean-Luc Mélenchon, même si nous ne sommes pas d’accord sur tout. Nous devons faire une campagne communiste en prenant part à une dynamique collective où chaque citoyen, militant associatif ou syndical, chaque formation politique aura sa place et son apport original.

mercredi 26 octobre 2016

Bruno Piriou et Ulysse Rabaté, élus communistes, voteront JLMélenchon

Jean-Luc Mélenchon est le seul vote crédible à la présidentielle de 2017.

Bruno Piriou et Ulysse Rabaté sont élus à Corbeil-Essonnes. Opposants au système Dassault, ils ont tiré les enseignements politiques de ce combat dans leur ouvrage « L’argent maudit » (Fayard, 2015). Ils voteront Jean-Luc Mélenchon aux élections présidentielles et invitent à investir le débat politique. La fin de la République présidentielle se construit à l'échelle des territoires.

jeudi 13 octobre 2016

Quand les habitants se mobilisent !

Bonjour les Insoumis-es,

 Dans deux quartiers, aux Quatre Chemins et sur la Place Olympe de Gouges, les habitants se mobilisent en ce moment pour protéger et améliorer les conditions du vivre ensemble à Pantin.

Aux Quatre Chemins, le passage Forceval (piéton) deviendrait un parking à camions pour dépolluer Paris. Et Pantin alors ?
Lire l'article du Parisien en cliquant ici.
Signez la pétition en cliquant là.
Sur la Place Olympe de Gouges, les habitants souhaitent un lieu collectif dans la Pavillon, à la place d'un resto gastro inaccessible.
Lire le texte de la pétition et la signer en cliquant ici.

Une réunion publique en présence de M. le Maire a lieu Lundi 17 Octobre à 19h à la maison de quartier Mairie - Ourcq (12, rue Scandicci) sur l'avenir du quartier de l'Îlot 27, tout proche de la Place Olympe de Gouges. Cf pièce jointe.

samedi 24 septembre 2016

Première Université Populaire de la France insoumise, sur la Révolution

Le 13 septembre 2016 s'est tenue la première séance des Universités Populaires de la France Insoumise, sur le thème "Aux origines des républicanismes français : la Révolution (1789-1799)", animée par Stéphanie Roza, chercheuse au CNRS, spécialiste des théories philosophiques et politiques des acteurs de la Révolution.
Voici la vidéo (attention : suite à un problème technique, le son se révèle inaudible sur un téléphone mais peut être écouté sur un ordinateur, malgré une piètre qualité au début).


 

vendredi 23 septembre 2016

Le collectif Ensemble ! de Saint-Denis soutient la candidature de JLM

Expression publique du collectif Ensemble ! Saint-Denis à propos des élections présidentielle et législatives.


La campagne des élections présidentielles et législatives de 2017 se déroule dans un contexte de crise économique, sociale, écologique, politique et géopolitique. Les attentats terroristes de Nice et Saint Etienne du Rouvray ont provoqué un traumatisme profond qui impactent le débat politique. Malgré la force du mouvement social du printemps contre la loi El Khomri, le climat politique y est nauséabond. Le quinquennat du Président Hollande aura donc commencé avec le reniement sur la renégociation des traités européens imposant l’austérité et un cadeau de 40 milliards aux patrons pour se finir sur la casse du code du travail et le débat sur la déchéance de nationalité. Le Parti Socialiste a donc réussi à se débarrasser de ce qui restait des valeurs et des marqueurs de la gauche dans ce pays. Quant à la droite, elle annonce déjà la couleur en reprenant et parfois même en dépassant sur sa droite le FN et en promettant de finir d’achever le travail du gouvernement Valls-Hollande avec la casse des derniers droits sociaux et la fin du statut des fonctionnaires. Logiquement, c’est le FN de Marine Le Pen qui profite de la dérive sécuritaire et raciste du débat politique et du maintien de millions de personnes dans le chômage et la pauvreté. Il est donc urgent et nécessaire d’imposer une alternative, réellement de gauche, qui rompt avec les politiques de destruction des droits sociaux et des services publics, les renoncements dans la lutte contre le changement climatique, les politiques racistes qui font des travailleurs immigrés et des musulmans les boucs émissaires de maux de cette société et avec les politiques guerrières menées au Moyen-Orient et en Afrique. C’est le seul espoir pour endiguer la montée de la droite dure et de l’extrême droite et pour éviter de voir la gauche mourir. Bien que provisoirement battu, le mouvement social contre la « loi Travail » a montré que la construction d’un front majoritaire contre ces politiques antisociales était possible. Il faut désormais le faire vivre et le renforcer dans les luttes sociales à venir et dans les campagnes présidentielle et législative.

dimanche 18 septembre 2016

Faisons de notre candidat de 2012 celui de 2017, affirme Marie-George Buffet


Sur sa page Facebook, Marie-George Buffet, ancienne secrétaire nationale du PCF, fondatrice du FdG, renouvelle son soutien à la candidature de Jean-Luc Mélenchon :

Dans toutes ces rencontres, ce weekend, de marchés en fêtes des associations, des femmes et des hommes m’interrogent , que faire en 2017, leur colère, leur espoir, sont à la recherche d'une véritable politique de gauche, d'une mobilisation populaire apte à changer leur quotidien comme l’état du monde, que leur répondre ? peut être de ne pas lâcher ce qu'elles, ils ont bâti en 2005 et 2012, un rassemblement dépassant les querelles secondaires pour aller à l'essentiel, une majorité donnant le pouvoir au peuple.
Je suis communiste depuis 1969 et je le suis aujourd'hui plus qu’hier vu l'état de nos sociétés à l'aune du libéralisme mais cet engagement demande de se dépasser pour créer du commun, l'heure n'est pas à défendre notre pré carré mais à défendre pour, avec tous ceux et celles qui vivent en France, les valeurs de la République et le progrès social et démocratique, une gauche alternative peut gagner en 2017, pour cela , dépassons les querelles de part et d'autre et , c'est le souhait que je formulerai le 5 novembre, faisons de notre candidat de 2012 celui de 2017.
Je suis communiste depuis 1969 et je le suis aujourd'hui plus qu’hier vu l'état de nos sociétés à l'aune du libéralisme mais cet engagement demande de se dépasser pour créer du commun, l'heure n'est pas à défendre notre pré carré mais à défendre pour, avec tous ceux et celles qui vivent en France, les valeurs de la République et le progrès social et démocratique, une gauche alternative peut gagner en 2017, pour cela, dépassons les querelles de part et d'autre et, c'est le souhait que je formulerai le 5 novembre, faisons de notre candidat de 2012 celui de 2017.

vendredi 16 septembre 2016

Un responsable du PCF qualifie d'incontournable la question de la convergence avec JLM

Contribution intéressante du responsable des pratiques militantes du PCF :

2017 : sortir du marasme à gauche


Face à une droite divisée, mais qui trouvera le moyen de se rassembler, et face à une extrême-droite dont les idées font des ravages dans les têtes, la gauche donne l’image d’un paysage dévasté.
Où en sommes-nous après la fête de l’Humanité ?
Ci-dessous, une modeste contribution au débat qui nous anime (1).

L’éclatement du courant social-démocrate

La démission et l’entrée en lice de Macron pour la présidentielle offre un spectacle inédit sous la Ve République. Celui de voir 4 anciens ministres concourir contre le président sortant. Ces candidatures traduisent l’éclatement du courant social-démocrate et illustrent l’ampleur de l’échec de François Hollande.

jeudi 15 septembre 2016

Soutien d'un élu PS de Grigny à la candidature de JLM

Une info du Parisien du 11 septembre 2016 :

C’est ce qui s’appelle multiplier les cartes. Ce dimanche, lors d’un débat organisé sur le stand du Parti de gauche à la Fête de l’Humanité, l’élu socialiste de Grigny, Pascal Troadec — ville dirigée par le maire communiste Philippe Rio — a apporté officiellement son soutien au candidat à l’élection présidentielle du Parti de gauche, Jean-Luc Mélenchon. « Je ne me reconnais plus dans la politique du PS », reconnaît celui qui a connu le candidat dès la fin des années 1980, lorsque Jean-Luc Mélenchon était militant PS en Essonne. « Pourtant, ses valeurs fondatrices m’appartiennent autant qu’à ceux qui le dirigent actuellement ». Au sein de « La France insoumise » de Jean-Luc Mélenchon, Pascal Troadec entend apporter « un éclairage sur les quartiers populaires ».

Soutien de Clémentine Autain, porte-parole d'Ensemble, à la candidature de JLM

Nous reproduisons ici le contenu d'un message adressé par Clémentine Autain le 14 septembre à des militants du mouvement Ensemble ! (membre du Front de Gauche) :

La séquence de la présidentielle et des législatives de 2017 est désormais ouverte. Nous devons prendre nos responsabilités. La bataille idéologique et politique va être difficile pour notre gauche : comment être absent ou rester l’arme au pied face au bateau ivre gouvernemental et aux droites dures qui menacent les esprits et les urnes ? La situation peut toujours être modifiée par des événements exceptionnels mais, en cette rentrée, les données de l’équation sont sur la table. Et nous sommes loin du tableau de recomposition que nous avions appelé de nos vœux en lançant les Chantiers d’espoir. Les « frondeurs » s’entêtent dans une primaire de toute la gauche, comme si les défenseurs du gouvernement et ses opposants pouvaient se retrouver derrière un même candidat en 2017. Ils prennent le risque de légitimer une candidature de François Hollande ou d’Emmanuel Macron. EELV a choisi de faire cavalier seul en organisant sa propre primaire : ses militants défendront donc leurs couleurs de façon autonome à la présidentielle. La gauche d’alternative ne saurait attendre indéfiniment d’éventuels partenaires pour agir. Or, à neuf mois de la présidentielle, un seul candidat s’est déclaré pour porter le projet de notre gauche de rupture avec le néolibéralisme, le consumérisme, la Ve République, l’austérité… C’est Jean-Luc Mélenchon, qui fut notre candidat en 2012.

jeudi 8 septembre 2016

Soutien à la candidature de JLM de militants du PCF, d'Ensemble, de syndicalistes et d'intellectuels

En 2017 faisons Front commun!


A l'initiative de plusieurs militants du PCF et de Ensemble, un appel va être lancé en vue de la campagne des présidentielles de 2017. Il s'agit de revendiquer un soutien à Jean-Luc Mélenchon. Plusieurs maires communistes, élu-e-s (locaux et nationaux) sont signataires, ainsi que des syndicalistes et responsables de Ensemble, mais également plusieurs « intellectuels » (Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot, Patrick Chamoiseau, Jacques Bidet, Razmig Keucheyan, etc).

Citoyennes et citoyens de gauche, organisés ou non, nous voulons que les élections présidentielle et législatives de 2017 soient utiles pour ouvrir dans notre pays une perspective politique de progrès humain, démocratique, social et écologique.

mercredi 7 septembre 2016

Soutien à la candidature de JLM du journal Révolution

Voici le texte de Jérôme Métellus paru le 7 septembre 2016 sur le site du journal Révolution (de la Tendance Marxiste Internationale) :

La présidentielle de 2017 et le programme de la « France insoumise »


La présidentielle de 2017 ne sera pas une élection normale précédée d’une campagne normale. Ces dernières décennies, ce scrutin consistait en général en un duel annoncé entre le candidat du PS et un candidat de la droite traditionnelle. Cette norme, cependant, a connu une première exception le 21 avril 2002, lorsque Jean-Marie Le Pen éliminait Lionel Jospin (PS) dès le premier tour.
Ce qui faisait figure d’exception, à l’époque, est désormais signalé par de nombreux sondages comme une possibilité sérieuse : Marine Le Pen pourrait se qualifier au deuxième tour, éliminant au passage le candidat du PS. La direction du PS va tenter d’exploiter cette menace à son profit en appelant au « vote utile » pour faire barrage au FN. Mais cet argument est à bout de souffle. Face à la montée du FN, les dirigeants du PS ne sont pas la solution ; ils sont le problème. En menant une politique de contre-réformes sans précédent sous un gouvernement « de gauche », Hollande et Valls ont poussé de nombreux électeurs vers le Front National (ou l’abstention).

mardi 6 septembre 2016

Des "chartes promoteurs" pour défendre le droit à la ville

Lundi, 22 Août, 2016
Humanite.fr


Quarante maires et élus locaux communistes ou Front de Gauche chargés du développement urbain au sein de la Métropole du Grand Paris, publient sur notre site une tribune pour défendre les chartes passées avec les promoteurs. Non obligatoires, ces accords, signés par les constructeurs, fixent des règles à respecter pour toute nouvelle opération de construction. Cela va de l'imposition de plafonds de prix, à la détermination d'un niveau de confort, des performances énergétiques, voire même le niveau de la qualité architecturale du bâtiment.  De telles initiatives sont reprises dans de nombreuses villes, mais elles ont été violemment attaquées avant l'été par la Fédération des Promoteurs immobiliers et le préfet d'Ile-de-France, qui les jugent "illégales" et estiment qu'elle vont freiner la construction en imposant de nouvelles normes aux acteurs de la construction. Les quarante élus leur répondent.

samedi 3 septembre 2016

Soutien à JLM du maire PCF de Gennevilliers

Contribution au débat dans le Front de Gauche sur la candidature à la présidentielle

La situation est grave. Certes tout est possible dans ce monde en décomposition, le meilleur comme le pire. Mais le pire semble pour l’instant avoir plus de raison de gagner. La politique du gouvernement désespère le peuple, droitise le débat public, faisant perdre tous les repères à la gauche mais à aussi à une droite qui fait la course avec l’extrême droite.
 Il n’y a plus d’aventure humaine vers un monde meilleur. C’est le retour des boucs émissaires, des haines et des peurs qui justifient tous les abandons, tous les reculs, toutes les haines de l’autres qui se transforment en haine de soi. Le ventre est fécond de la bête immonde. L’heure est au combat politique pour éviter l’inhumanité. mais tout est possible, même le meilleur aussi! Il faut aider le peuple a prendre conscience qu’il est peuple et puissant. Il peut renverser la table.

vendredi 12 août 2016

Sévère coup de rabot sur les allocations logement de 80 000 familles

A partir de cet article explicitant la baisse de l'allocation logement décidée par le Gouvernement, comment mettre en rapport la politique d'aménagement et de logement du maire PS de la ville et les mesures d'austérité gouvernementale ?

 


LE MONDE |


La réforme des allocations logement commence à faire sentir ses effets de façon bien concrète. Fin juillet, 60 600 familles ont découvert que leur aide au logement baissait.

Le coup de rabot est sévère. Il s’élève à environ 70 euros par mois, sur un montant moyen qui tournait autour de 235 euros mensuels. Pire, pour 17 000 autres locataires, cette aide est carrément supprimée. Les bénéficiaires avaient été prévenus par la Caisse des allocations familiales (CAF), mais celle-ci ne précisait pas l’ampleur de la réduction.
La réforme, votée dans le cadre de la loi de finances pour 2016, introduit un nouveau paramètre dans le mode de calcul déjà compliqué des allocations logement : les familles qui paient un loyer élevé, au-delà d’un certain seuil, se voient appliquer un coefficient dégressif au montant de leur aide ; celle-ci peut être réduite à zéro au-delà d’un second seuil.

mercredi 10 août 2016

Pantin...Pour toutes et tous ?

c'est quoi aménager une ville pour ses habitants...Tous ses habitants...Pantin pour tous en quelque sorte...

C'est quoi un aménagement de gauche, antilibéral, contre les inégalités, les injustices...etc...Y a t'il un aménagement de gauche et un de droite ?
Quelles sont les différences entre une gestion PS et une gestion FDG ou antilibérale ?

En se basant sur le nouveau quartier "ZAC du Port" : immeuble "magasins généraux" et immeubles d'habitation...

Qui vient habiter là, d'où viennent les nouveaux habitants, que font-ils, etc...
Il y aura une école maternelle et primaire de 14 classes sur ce territoire : n'y a t'il pas un risque "d'entre soi" au niveau des familles et donc des enfants ?

"Mixité sociale" : concept ou fumisterie ?









jeudi 4 août 2016

Le plan B pour l'Europe vu par Lordon et Mélenchon

En janvier 2016 s'est tenue à Paris la première conférence du plan B, 6 mois après le terrible échec de Syriza en Grèce.
Nous en avons retenu la brillante intervention de Frédéric Lordon puis la réponse de Jean-Luc Mélenchon, qui posent bien la question des rapports de force en Europe, de "l'idiosyncrasie monétaire allemande", mais aussi celle de la mobilisation populaire indispensable pour briser le carcan austéritaire ordolibéral.

Lordon insiste sur l'impossibilité selon lui du plan A et sur l'urgence de la situation :
« Et de quelle alternative parlons-nous ? De la seule en réalité capable de faire une différence radicale, une de ces différences que le corps social crève de ne plus jamais se voir proposer sur la scène des partis dits de gouvernement, désormais réduits à la grille continue de la droite générale. C’est bien pourquoi mort de faim politique, le peuple se jette avec avidité sur la moindre différence qui passe dans son champ de vision, fut-ce la pire, la plus mensongère, portée par les plus immondes démagogues car au moins c’est une différence et que, par là, il a le sentiment de respirer à nouveau. »

Et Mélenchon rétorque :

mercredi 3 août 2016

"Le FMI avoue avoir immolé la Grèce pour le compte de l‘Eurogroupe" Yanis Varoufakis

Article copié sur le site Médiapart
  • 3 août 2016
Justice ou impunité déplorable? Corruption & toujours plus de corruption. Ici se joue l'avenir de nos démocraties, pouvons-nous influencer et empêcher cette corruption qui consume le monde? Seul point important pour la prochaine présidentielle en France...

"Chers amis,

Cette semaine a débuté avec un débat au parlement grec, lancé par l’Opposition Officielle (le principal – mais pas le seul – supporter de la troïka à l‘intérieur de la Grèce), avec pour objectif final de me faire inculper pour avoir osé contrer la troïka lorsque je fus ministre des finances durant les six premiers mois de 2015. La troïka, qui avait organisé une panique bancaire avant même que je prenne pied dans mon ministère, qui m‘avait menacé de fermeture des banques trois jours après que j‘aie assumé ma charge ministérielle, et qui avait mis en œuvre la fermeture de nos banques, avait à présent décidé de m’accuser d’avoir...fermé les banques et imposé le contrôle des capitaux. Comme tout bon harceleur, la troïka s’est montrée plus que prompte à blâmer ses victimes, et à bafouer et vilipender tout qui oserait résister à ses violences.

lundi 25 juillet 2016

mardi 19 juillet 2016

Le Grand Paris, voie express pour la spéculation immobilière ?

Le Grand Paris Express prévoit à l’horizon 2030 de doubler le réseau actuel de métro, avec environ 200 km de nouvelles lignes autour de Paris.
De vastes projets urbains se préparent autour des gares du Grand Paris Express. Un chantier colossal qui pourrait ne pas profiter à tous. Si certaines collectivités encadrent le marché, d’autres le laissent faire. Au risque d’une explosion des prix qui repoussera plus loin les familles modestes. Enquête.
Le « kilomètre 1 » du Grand Paris Express a été lancé en grande pompe, le 4 juin dernier, à Clamart (Hauts-de-Seine). Avec ballet de tractopelles, valse d’élus et… Camélia Jordana. Deux tunneliers vont plonger dans le sous-sol de cette ville des Hauts-de-Seine pour creuser une partie de cette infrastructure de transport, présentée comme le « chantier du siècle ». 200 km répartis sur quatre nouvelles lignes. 22 milliards d’investissement. 10 000 à 15 000 emplois directs par an pour bâtir « le métro le plus digital du monde ». Et en surface aussi, cela va s’agiter. De nombreux élus en profitent pour lancer de grands projets urbains autour des 68 nouvelles gares programmées, avec un risque non négligeable : faire monter les prix du foncier et de l’immobilier.

mercredi 6 juillet 2016

Choix raisonné de Frédérick Genevée, dirigeant communiste, en faveur de JLM

Le temps des choix est arrivé

Une contribution de Frédérick Genevée.

A deux mois de la fête de l’Humanité qui signera la rentrée politique du PCF pour des centaines de milliers de personnes, il est temps d’accélérer notre débat et de mettre sur la table en toute sérénité les différentes hypothèses pour 2017. Nous ne pouvons être dans une situation de spectateur, nous avons besoin d’influer sur la réalité à partir de nos décisions de congrès et des événements  et évolutions en cours.
Le contexte depuis le congrès : Poursuite d’une contestation massive contre la loi El Khomri, Brexit, élections en Espagne, décision du PS d’organiser ses primaires de la « gauche gouvernementale » avec la participation unanime des frondeurs, déclaration de Marie-George qui souhaite que nous décidions en novembre de soutenir Jean-Luc Mélenchon, déclarations fracassantes de ce dernier sur l’Europe et sur les conclusions qu’il tire des résultats espagnols.

Soutien à JLM de l'historien communiste Claude Mazauric

Le processus politique en cours qui conditionne les choix électoraux de 2017 ne laisse pas, jour après jour, d’être confronté à des « novelletés » comme on disait il y a bien longtemps. L’une des dernières en date fut cette annonce d’une « primaire » interne à la partie supposée relever de la « gauche gouvernementale », c’est-à-dire du PS et de ses succursales exclusivement. Pour quelle fin ?  Non, certes, de l’emporter lors de l’élection présidentielle, avec Hollande ou sans lui : une telle hypothèse dans les conditions actuelles de discrédit total du gouvernement Hollande/Valls du côté de l’électorat populaire, n’a en effet aucune chance de se matérialiser sous la forme d’une « victoire électorale » ! Il ne s’agit en vérité pour les diverses fractions qui se déchirent de ce côté-là de l’échiquier, que de se préparer, pour l’avenir des dix ans à suivre, à prendre le contrôle des restes du ci-devant « PASOK à la française » qu’est aujourd’hui devenu le PS, de récupérer quelques dizaines de députés, de gérer encore un fort groupe de sénateurs en place, des élus résiduels ici ou là, enfin de « replacer » un « personnel » pléthorique, voire de pérenniser des fondations en surcharge ou de préserver des locaux bien onéreux, à commencer par « Solferino » !

jeudi 30 juin 2016

Le parti grec Unité Populaire soutient Mélenchon... et réciproquement

Le 3 juin 2016, Nikos Chountis, eurodéputé du parti grec Unité Populaire (Laiki Enotita, scission anti-memorandum de Syriza), publiait un message de soutien à "la France insoumise" et au mouvement social contre la loi Travail.

mercredi 29 juin 2016

La ville en commun et l'espace public

Pour commencer notre nouvelle rubrique "Education populaire", nous publions le compte-rendu d'un des Insoumis de Pantin qui a assisté à une réunion de "La ville en commun".



Quelques notes prises lors de la réunion de l’association « la ville en commun » du 24 juin 2016.
Ces notes ne reflètent qu’incomplètement la richesse de la discussion. Elles montrent juste les points d’intérêt que j’ai trouvés dans les interventions des différents participants : maires, président de Communauté d’agglomération, adjoints-au-maire, ancien ministre, architectes, urbanistes, etc…
A noter le pluralisme politique des participants mais tous appartenant à la Gauche antilibérale.

EDUCATION : à écoles publiques, fonds publics et à écoles privées, fonds privés

Proposition d'un insoumis de Pantin sur jlm2017.fr
Faisons de l'éducation la priorité, mais vraiment, pas comme le gouvernement actuel, qui comme le gouvernement Sarkozy s'échine à détruire l'école (manque de remplaçants, RASED insuffisants, réforme des rythmes scolaires, gel des salaires, sureffectifs, mépris des personnels... la liste est longue). Commençons donc par mobiliser tous les moyens disponibles et reconstruire l'éducation nationale. Seuls les convaincus se tourneront vers le privé, et non les déçus.


Vous pouvez faire vos propres propositions ici : http://www.jlm2017.fr/le_projet


lundi 27 juin 2016

Appel de l'intersyndicale pour la manifestation du 28 juin contre la loi Travail

Le mépris ça suffit ! Le gouvernement doit entendre !

Communiqué CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL

La journée du 23 juin a démontré une nouvelle fois la grande détermination des salarié-es, jeunes, privé-es d'emplois et retraité-es, à poursuivre la mobilisation pour obtenir le retrait du projet de loi Travail et des nouveaux droits.
De nombreuses actions multiformes ont eu lieu dans tout le pays, malgré toutes les tentatives du gouvernement pour discréditer le mouvement social, en agitant la peur et la remise en cause des libertés fondamentales à travers l'interdiction du droit à manifester à Paris.
Le climat social de notre pays se détériore, en témoigne les dégradations commises au siège de la CFDT hier soir. Les organisations syndicales et de jeunesses condamnent ces actes. Elles réaffirment leur attachement à la démocratie et au pluralisme d'expressions. Quelles que soient les positions des uns et des autres, les organisations syndicales représentent des salarié-es et à ce titre, elles doivent être respectées.
Le 23 juin a été également une journée importante de votation citoyenne.
C'est d'ores et déjà plusieurs centaines de milliers d'expressions des salarié-es, jeunes, privé-es d'emplois et retraité-es qui réaffirment très majoritairement leur opposition au projet de loi travail, particulièrement sur : l'inversion de la hiérarchie des normes, les accords de développement et de maintien de l'emploi, les conditions de licenciement, le référendum d'entreprise, la médecine du travail.
C'est lors d'une nouvelle journée d'actions, de grèves et de manifestations, le 28 juin, que seront remises ces votations auprès des préfectures dans les départements et auprès de la présidence de la République. Les organisations tiendront une conférence de presse le 28 juin au matin.
Le Président de la République persiste dans son refus d'entendre le mouvement syndical et les 70% de français-es opposé-es au projet de loi travail. Un tel mépris est inqualifiable.
Le gouvernement a la responsabilité pleine et entière de trouver une issue à cette crise.
Si le gouvernement reste sourd, elles appelleront à poursuivre la mobilisation durant le débat parlementaire, début juillet. Elles se retrouveront le 29 juin.
Les organisations apportent leur soutien à la journée de mobilisation contre la loi Peeters de ce jour en Belgique et leur ont adressé un message de solidarité.

Trajet / parcours : Départ 14h de Bastille en direction de Place d'Italie
Bastille > Pont d'Austerlitz > Boulevard de l'hôpital > Place d'Italie

Pétition pour que les députés hostiles à la loi Travail votent toute motion de censure, d'où qu'elle vienne

Education : abroger la réforme des rythmes scolaires


Proposition d'un insoumis de Pantin sur jlm2017.fr


La réforme des rythmes scolaires a été bâclée, et appliquée sans aucune consultation des professionnels que sont les professeurs des écoles, qui pourtant étaient majoritairement contre cette réforme. Quelques syndicats se sont opposés, mais les syndicats majoritaires, allant contre les demandes de leurs syndiqués, n'ont pas souhaité s'opposer à la réforme, et surtout au gouvernement. Résultat, cette réforme casse le cadre national de l'Education Nationale, institutionnalise l'école à deux, trois, quatre vitesses, et surtout elle rend le travail en classe très difficile. Les élèves sont fatigués par la mise en place de l'école le mercredi matin. Ils ne peuvent plus se concentrer à partir du jeudi et ne sont plus réceptifs aux apprentissages. Les enseignants ont eux aussi vu leurs conditions de travail se dégrader, et eux aussi sont épuisés. Qu'une réforme soit nécessaire, cela peut se discuter, mais alors en consultant vraiment les acteurs de l'éducation, pas comme cela a été mené. Bref, il faut abroger cette réforme des rythmes scolaires néfastes.

Vous pouvez faire vos propres propositions ici : 
http://www.jlm2017.fr/le_projet

mercredi 22 juin 2016

Communiqué CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL


Loi travail : Les organisations obtiennent le respect du droit de manifester

Le Gouvernement avait franchi un nouveau cap dans sa volonté de bâillonner le mouvement social, en interdisant la manifestation parisienne du 23 juin.
Cette décision représentait une remise en cause grave d'une liberté fondamentale garantie par la constitution : le droit à manifester.

mardi 21 juin 2016

Manifestation contre la loi El Khomri le 23 juin à Paris


Logement : baisser et bloquer les loyers


Proposition publiée par un insoumis de Pantin sur jlm2017.fr


Il faut baisser les loyers des logements privés qui deviennent grotesques, notamment dans les grandes villes. Chacun doit pouvoir se loger décemment. Entre 10 et 15 euros le mètre carré, se loger deviendrait possible. Et bien sûr, les loyers seraient bloqués pour ne pas augmenter de manière délirante comme ces dernières décennies.

A chacun de faire également ses propositions ici : http://www.jlm2017.fr/le_projet

Quelques clichés insoumis de la manif du 14 juin contre la loi El Khomri


vendredi 17 juin 2016

Nous continuerons à manifester

Par

Les déclarations de Manuel Valls et de François Hollande, qui visent à interdire toute manifestation dans la capitale, constituent une manœuvre révoltante et portent atteinte aux droits essentiels des citoyens.
L’attaque délibérée de forces de police et les actes de dégradations d’édifices publics et privés sont clairement réprouvés par les syndicats organisateurs de ces rassemblements.
Il y a aujourd’hui sans doute de multiples raisons de se révolter. Mais les conduites d’agression et de destruction ne peuvent avoir pour résultat que de tourner l’opinion publique contre le mouvement social. Elles font le bonheur du pouvoir, qui les encourage en leur donnant une publicité constante et démesurée, dont l’objet est de rendre illisibles et d’occulter toutes les formes d’expression du mouvement social.
Nous condamnons avec force ces amalgames et manipulations de l’opinion publique. Et nous appelons à la défense du droit de manifester.

lundi 13 juin 2016

Manifestation du 14 juin contre la loi Travail

L'Humanité.fr avec agences Samedi, 11 Juin, 2016

La manifestation contre la loi El Khomri a rassemblé 1,2 million de personnes dans toute la France. Ici, à Strasbourg.
Photo : AFP
Le leader de la CGT, Philippe Martinez, prédit une mobilisation plus importante mardi à Paris contre le projet de loi El Khomri que le 31 mars, journée de manifestations qui avait rassemblé près 1,2 million personnes dans 250 villes françaises.
"Ca va être énorme", a commenté Philippe Martinez lors d'un meeting sur le site pétrochimique de Lavéra à Martigues (Bouches-du-Rhône). A ceux qui "spéculent" sur la démobilisation, a-t-il poursuivi, "nous allons faire la démonstration le 14 juin avec une mobilisation comme nous n'en avons jamais connue depuis quatre mois". "Nous étions 1,2 million dans toute la France. Là, ce sera pareil, avec un temps fort à Paris."Nous avons recensé en région parisienne plus de 450 cars qui vont venir sur Paris", a-t-il ajouté, même s'il est "difficile d'avoir des cars en ce moment (...) parce que le patronat est soudé".

vendredi 10 juin 2016

Le directeur de l'Huma n'exclut pas un soutien du PCF à Mélenchon

Patrick Le Hyaric, directeur de l'Humanité, député européen du PCF, n'exclut pas un soutien du PCF à la candidature de Jean-Luc Mélenchon.
«Le débat qu'a lancé Pierre Laurent depuis plusieurs mois porte sur la question de gagner l'élection présidentielle et les législatives. D'avoir une autre majorité au Parlement. Tout son effort consiste à rechercher les conditions de cette candidature. Mais cette candidature peut être Jean-Luc Mélenchon», a-t-il affirmé à Public Sénat. «Si toutes ces forces qui se réclament d'un changement véritable se retrouvent dans la candidature de Jean-Luc Mélenchon, ça peut être lui».

jeudi 9 juin 2016

Le PCF deux-sévrien choisit officiellement Mélenchon

La fédération communiste 79 est derrière Jean-Luc Mélenchon pour la présidentielle, alors que les instances nationales n’ont pas choisi la même voie.
La fédération deux-sévrienne du Parti communiste est l'une des premières en France à avoir officiellement fait ce choix, « et nous ne serons pas les seuls » promet son secrétaire départemental Bruno Bonin : alors que ce week-end, le congrès national du PCF a opté pour une primaire ouverte à gauche autour d'une votation citoyenne et d'un « pacte citoyen d'engagement commun », les dirigeants communistes deux-sévriens ont, eux, préféré une autre voie. Suivant les conclusions de l'amendement issu du dernier congrès départemental le 21 mai dernier, « nous nous engageons dans la campagne de Jean-Luc Mélenchon » indique Bruno Bonin.

Droit de grève des enseignants : supprimer le service minimum d'accueil

Proposition d'un des Insoumis de Pantin sur la plateforme jlm2017.fr :

Selon la loi du 20 août 2008: "Les jours de grève, les enfants sont accueillis même si leur enseignant est absent pour fait de grève. L'État assure cet accueil si le nombre prévisionnel de grévistes d'une école est inférieur à 25%.Les communes assurent le service d'accueil si le taux prévisionnel de grévistes est supérieur ou égal à 25% des enseignants des écoles publiques maternelles et élémentaires. Elles bénéficient en contrepartie d'une compensation financière de l'État et organisent ce service de façon très souple. Le choix des personnels, des locaux, d'une association éventuelle avec d'autres communes lui est donné."
La grève des enseignants passe inaperçue, les parents n'en subissent aucun effet. Une grève qui n'embête personne ne sert à rien. Cette loi scélérate est donc une atteinte au droit de grève des enseignants, ou tout au moins c'en est une restriction. Il faudra donc abroger cette loi sarkoziste que le gouvernement PS, de droite, n'a même pas supprimée.  Il faudra donc aussi supprimer la déclaration individuelle préalable instaurée en même temps que ce service d'accueil, pour pouvoir le mettre en place.

mercredi 8 juin 2016

Le mouvement contre la loi travail combat aussi pour la démocratie


Le social-libéralisme est mort et le mouvement actuel n’est qu’une réfraction du grand conflit social qui secoue l’Europe depuis le début de la décennie. Manuel Valls, lui, instaure un autoritarisme néolibéral : il doit partir.

Quand bascule-t-on dans les poubelles de l’histoire ? Cette question doit sérieusement tarauder Manuel Valls. Après s’être fracassé en janvier sur la question de la nationalité, l’exécutif est aujourd’hui marginalisé sur la question de la loi travail. La victoire des mouvements sociaux signerait, sinon sa mort politique, a minima de longues années de purgatoire. Deux décennies furent nécessaires pour recycler Alain Juppé. Le problème est que l’alternative, tenir, est un désastre pour le pays. La voie du passage en force tourne désormais au jeu de massacre. Non seulement dans la rue et sur les barrages, mais au sein même du Parti socialiste : à l’Assemblée, au gouvernement, la majorité s’effiloche. Dans l’opinion, la messe est dite : le pouvoir doit retirer sa loi, et c’est lui qui porte la responsabilité de l’escalade de la tension.