dimanche 26 février 2017

lundi 20 février 2017

Les faux-semblants de l’union


Article de Roger Martelli paru dans Regards :


Les appels se sont multipliés pour une candidature unique à gauche et pour la fusion des candidatures Hamon-Jadot-Mélenchon. Objectif : un second tour gauche-FN et la victoire à gauche. Mathématiquement, le raisonnement se tient. Mais politiquement ?

La victoire de Benoît Hamon à la primaire socialiste a relancé la donne à gauche. Face à ce qui était annoncé comme une débâcle à gauche, elle permet de reposer en grand les questions les plus fondamentales : qu’est-ce qui fait gagner la gauche et qu’est-ce qui la fait perdre ? Ce débat doit être public. C’est lui qui conditionne les progrès ou les limites de l’unité. Regards souhaite que ce débat ait lieu. Il entend en même temps y contribuer. En énonçant d’emblée quelques faits, pour commencer.

mardi 14 février 2017

Le rassemblement, pas l’enlisement par Roger Martelli


Article de Roger Martelli paru dans Politis :


Si l’on en croit les sondages, le total des voix de Hamon-Jadot-Mélenchon peut conduire un candidat de gauche à la victoire finale. Voilà qui semble suffire à ranimer l’espérance. Mais est-ce si simple ? L’historien Roger Martelli répond à cette question.
Il ne suffit pas de gagner une élection : il faut aussi gagner l’après-élection. Quelles ont été les périodes de plus grande poussée du Front national ? 1983-1988, 1997-2002 et 2012-2017. Chaque fois, la gauche dominée par les socialistes a gagné dans les urnes. En principe, elle a gagné bien à gauche. Mais elle a pratiqué une gestion du pouvoir recentrée. Elle s’est coulée dans les normes de la mondialisation capitaliste ; elle a déçu la gauche et désespéré les catégories populaires. Elle n’a pas suscité de mouvement social combatif et, au contraire, elle a nourri le ressentiment.
S’il faut rassembler, ce n’est donc pas pour revenir à la case « 2012 », ni même à la « gauche plurielle » de 1997. Une gauche conséquente est une gauche qui tourne le dos à quatre décennies d’errements ; c’est une gauche décidée à rompre avec une logique d’accommodement au désordre du monde, au primat de la finance et au règne de la « gouvernance ».
Tourner la page Hollande-Valls ? Magnifique. Mais on ne peut pas dire en même temps que cette époque est forclose et que le bilan de la période ouverte en 2012 « n’est pas indéfendable ». On ne peut pas vouloir rassembler la gauche et quémander le soutien de Bernard Cazeneuve. On ne peut pas appeler à une rupture et soutenir aux législatives des individus qui, jusqu’au bout, ont conduit ou approuvé la politique ayant mené la gauche au désastre.

lundi 6 février 2017

LOCATAIRES DU 21, RUE AUGER

Le 26 janvier dernier, le Maire, le premier adjoint, la présidente de Pantin Habitat et le directeur nous ont reçus. Le Maire a donné des éléments d'information sur le projet de rénovation urbaine du quartier des 7-Arpents.

1- Il aurait de graves problèmes de structure sur la dalle de l'îlot 27 nécessitant une rénovation lourde. Mais les copropriétaires – la Tour essor, le Trisolaire, Pantin Habitat, la ville...– ne veulent pas payer les travaux. Le projet ANRU 2 permettrait de faire baisser le coût de la rénovation de la dalle de moitié.
VRAI OU FAUX ?
Est-ce le rôle des financements de l'ANRU de baisser la quote-part des copropriétaires pour les travaux d'entretien de la dalle, on peut se poser la question.
S'il y a un réel problème de sécurité pour les personnes, la mairie peut avoir recours à la procédure de péril pour forcer les copropriétaires à payer les travaux de mise en sécurité.