jeudi 30 juin 2016

Le parti grec Unité Populaire soutient Mélenchon... et réciproquement

Le 3 juin 2016, Nikos Chountis, eurodéputé du parti grec Unité Populaire (Laiki Enotita, scission anti-memorandum de Syriza), publiait un message de soutien à "la France insoumise" et au mouvement social contre la loi Travail.

mercredi 29 juin 2016

La ville en commun et l'espace public

Pour commencer notre nouvelle rubrique "Education populaire", nous publions le compte-rendu d'un des Insoumis de Pantin qui a assisté à une réunion de "La ville en commun".



Quelques notes prises lors de la réunion de l’association « la ville en commun » du 24 juin 2016.
Ces notes ne reflètent qu’incomplètement la richesse de la discussion. Elles montrent juste les points d’intérêt que j’ai trouvés dans les interventions des différents participants : maires, président de Communauté d’agglomération, adjoints-au-maire, ancien ministre, architectes, urbanistes, etc…
A noter le pluralisme politique des participants mais tous appartenant à la Gauche antilibérale.

EDUCATION : à écoles publiques, fonds publics et à écoles privées, fonds privés

Proposition d'un insoumis de Pantin sur jlm2017.fr
Faisons de l'éducation la priorité, mais vraiment, pas comme le gouvernement actuel, qui comme le gouvernement Sarkozy s'échine à détruire l'école (manque de remplaçants, RASED insuffisants, réforme des rythmes scolaires, gel des salaires, sureffectifs, mépris des personnels... la liste est longue). Commençons donc par mobiliser tous les moyens disponibles et reconstruire l'éducation nationale. Seuls les convaincus se tourneront vers le privé, et non les déçus.


Vous pouvez faire vos propres propositions ici : http://www.jlm2017.fr/le_projet


lundi 27 juin 2016

Appel de l'intersyndicale pour la manifestation du 28 juin contre la loi Travail

Le mépris ça suffit ! Le gouvernement doit entendre !

Communiqué CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL

La journée du 23 juin a démontré une nouvelle fois la grande détermination des salarié-es, jeunes, privé-es d'emplois et retraité-es, à poursuivre la mobilisation pour obtenir le retrait du projet de loi Travail et des nouveaux droits.
De nombreuses actions multiformes ont eu lieu dans tout le pays, malgré toutes les tentatives du gouvernement pour discréditer le mouvement social, en agitant la peur et la remise en cause des libertés fondamentales à travers l'interdiction du droit à manifester à Paris.
Le climat social de notre pays se détériore, en témoigne les dégradations commises au siège de la CFDT hier soir. Les organisations syndicales et de jeunesses condamnent ces actes. Elles réaffirment leur attachement à la démocratie et au pluralisme d'expressions. Quelles que soient les positions des uns et des autres, les organisations syndicales représentent des salarié-es et à ce titre, elles doivent être respectées.
Le 23 juin a été également une journée importante de votation citoyenne.
C'est d'ores et déjà plusieurs centaines de milliers d'expressions des salarié-es, jeunes, privé-es d'emplois et retraité-es qui réaffirment très majoritairement leur opposition au projet de loi travail, particulièrement sur : l'inversion de la hiérarchie des normes, les accords de développement et de maintien de l'emploi, les conditions de licenciement, le référendum d'entreprise, la médecine du travail.
C'est lors d'une nouvelle journée d'actions, de grèves et de manifestations, le 28 juin, que seront remises ces votations auprès des préfectures dans les départements et auprès de la présidence de la République. Les organisations tiendront une conférence de presse le 28 juin au matin.
Le Président de la République persiste dans son refus d'entendre le mouvement syndical et les 70% de français-es opposé-es au projet de loi travail. Un tel mépris est inqualifiable.
Le gouvernement a la responsabilité pleine et entière de trouver une issue à cette crise.
Si le gouvernement reste sourd, elles appelleront à poursuivre la mobilisation durant le débat parlementaire, début juillet. Elles se retrouveront le 29 juin.
Les organisations apportent leur soutien à la journée de mobilisation contre la loi Peeters de ce jour en Belgique et leur ont adressé un message de solidarité.

Trajet / parcours : Départ 14h de Bastille en direction de Place d'Italie
Bastille > Pont d'Austerlitz > Boulevard de l'hôpital > Place d'Italie

Pétition pour que les députés hostiles à la loi Travail votent toute motion de censure, d'où qu'elle vienne

Education : abroger la réforme des rythmes scolaires


Proposition d'un insoumis de Pantin sur jlm2017.fr


La réforme des rythmes scolaires a été bâclée, et appliquée sans aucune consultation des professionnels que sont les professeurs des écoles, qui pourtant étaient majoritairement contre cette réforme. Quelques syndicats se sont opposés, mais les syndicats majoritaires, allant contre les demandes de leurs syndiqués, n'ont pas souhaité s'opposer à la réforme, et surtout au gouvernement. Résultat, cette réforme casse le cadre national de l'Education Nationale, institutionnalise l'école à deux, trois, quatre vitesses, et surtout elle rend le travail en classe très difficile. Les élèves sont fatigués par la mise en place de l'école le mercredi matin. Ils ne peuvent plus se concentrer à partir du jeudi et ne sont plus réceptifs aux apprentissages. Les enseignants ont eux aussi vu leurs conditions de travail se dégrader, et eux aussi sont épuisés. Qu'une réforme soit nécessaire, cela peut se discuter, mais alors en consultant vraiment les acteurs de l'éducation, pas comme cela a été mené. Bref, il faut abroger cette réforme des rythmes scolaires néfastes.

Vous pouvez faire vos propres propositions ici : 
http://www.jlm2017.fr/le_projet

mercredi 22 juin 2016

Communiqué CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL


Loi travail : Les organisations obtiennent le respect du droit de manifester

Le Gouvernement avait franchi un nouveau cap dans sa volonté de bâillonner le mouvement social, en interdisant la manifestation parisienne du 23 juin.
Cette décision représentait une remise en cause grave d'une liberté fondamentale garantie par la constitution : le droit à manifester.

mardi 21 juin 2016

Manifestation contre la loi El Khomri le 23 juin à Paris


Logement : baisser et bloquer les loyers


Proposition publiée par un insoumis de Pantin sur jlm2017.fr


Il faut baisser les loyers des logements privés qui deviennent grotesques, notamment dans les grandes villes. Chacun doit pouvoir se loger décemment. Entre 10 et 15 euros le mètre carré, se loger deviendrait possible. Et bien sûr, les loyers seraient bloqués pour ne pas augmenter de manière délirante comme ces dernières décennies.

A chacun de faire également ses propositions ici : http://www.jlm2017.fr/le_projet

Quelques clichés insoumis de la manif du 14 juin contre la loi El Khomri


vendredi 17 juin 2016

Nous continuerons à manifester

Par

Les déclarations de Manuel Valls et de François Hollande, qui visent à interdire toute manifestation dans la capitale, constituent une manœuvre révoltante et portent atteinte aux droits essentiels des citoyens.
L’attaque délibérée de forces de police et les actes de dégradations d’édifices publics et privés sont clairement réprouvés par les syndicats organisateurs de ces rassemblements.
Il y a aujourd’hui sans doute de multiples raisons de se révolter. Mais les conduites d’agression et de destruction ne peuvent avoir pour résultat que de tourner l’opinion publique contre le mouvement social. Elles font le bonheur du pouvoir, qui les encourage en leur donnant une publicité constante et démesurée, dont l’objet est de rendre illisibles et d’occulter toutes les formes d’expression du mouvement social.
Nous condamnons avec force ces amalgames et manipulations de l’opinion publique. Et nous appelons à la défense du droit de manifester.

lundi 13 juin 2016

Manifestation du 14 juin contre la loi Travail

L'Humanité.fr avec agences Samedi, 11 Juin, 2016

La manifestation contre la loi El Khomri a rassemblé 1,2 million de personnes dans toute la France. Ici, à Strasbourg.
Photo : AFP
Le leader de la CGT, Philippe Martinez, prédit une mobilisation plus importante mardi à Paris contre le projet de loi El Khomri que le 31 mars, journée de manifestations qui avait rassemblé près 1,2 million personnes dans 250 villes françaises.
"Ca va être énorme", a commenté Philippe Martinez lors d'un meeting sur le site pétrochimique de Lavéra à Martigues (Bouches-du-Rhône). A ceux qui "spéculent" sur la démobilisation, a-t-il poursuivi, "nous allons faire la démonstration le 14 juin avec une mobilisation comme nous n'en avons jamais connue depuis quatre mois". "Nous étions 1,2 million dans toute la France. Là, ce sera pareil, avec un temps fort à Paris."Nous avons recensé en région parisienne plus de 450 cars qui vont venir sur Paris", a-t-il ajouté, même s'il est "difficile d'avoir des cars en ce moment (...) parce que le patronat est soudé".

vendredi 10 juin 2016

Le directeur de l'Huma n'exclut pas un soutien du PCF à Mélenchon

Patrick Le Hyaric, directeur de l'Humanité, député européen du PCF, n'exclut pas un soutien du PCF à la candidature de Jean-Luc Mélenchon.
«Le débat qu'a lancé Pierre Laurent depuis plusieurs mois porte sur la question de gagner l'élection présidentielle et les législatives. D'avoir une autre majorité au Parlement. Tout son effort consiste à rechercher les conditions de cette candidature. Mais cette candidature peut être Jean-Luc Mélenchon», a-t-il affirmé à Public Sénat. «Si toutes ces forces qui se réclament d'un changement véritable se retrouvent dans la candidature de Jean-Luc Mélenchon, ça peut être lui».

jeudi 9 juin 2016

Le PCF deux-sévrien choisit officiellement Mélenchon

La fédération communiste 79 est derrière Jean-Luc Mélenchon pour la présidentielle, alors que les instances nationales n’ont pas choisi la même voie.
La fédération deux-sévrienne du Parti communiste est l'une des premières en France à avoir officiellement fait ce choix, « et nous ne serons pas les seuls » promet son secrétaire départemental Bruno Bonin : alors que ce week-end, le congrès national du PCF a opté pour une primaire ouverte à gauche autour d'une votation citoyenne et d'un « pacte citoyen d'engagement commun », les dirigeants communistes deux-sévriens ont, eux, préféré une autre voie. Suivant les conclusions de l'amendement issu du dernier congrès départemental le 21 mai dernier, « nous nous engageons dans la campagne de Jean-Luc Mélenchon » indique Bruno Bonin.

Droit de grève des enseignants : supprimer le service minimum d'accueil

Proposition d'un des Insoumis de Pantin sur la plateforme jlm2017.fr :

Selon la loi du 20 août 2008: "Les jours de grève, les enfants sont accueillis même si leur enseignant est absent pour fait de grève. L'État assure cet accueil si le nombre prévisionnel de grévistes d'une école est inférieur à 25%.Les communes assurent le service d'accueil si le taux prévisionnel de grévistes est supérieur ou égal à 25% des enseignants des écoles publiques maternelles et élémentaires. Elles bénéficient en contrepartie d'une compensation financière de l'État et organisent ce service de façon très souple. Le choix des personnels, des locaux, d'une association éventuelle avec d'autres communes lui est donné."
La grève des enseignants passe inaperçue, les parents n'en subissent aucun effet. Une grève qui n'embête personne ne sert à rien. Cette loi scélérate est donc une atteinte au droit de grève des enseignants, ou tout au moins c'en est une restriction. Il faudra donc abroger cette loi sarkoziste que le gouvernement PS, de droite, n'a même pas supprimée.  Il faudra donc aussi supprimer la déclaration individuelle préalable instaurée en même temps que ce service d'accueil, pour pouvoir le mettre en place.

mercredi 8 juin 2016

Le mouvement contre la loi travail combat aussi pour la démocratie


Le social-libéralisme est mort et le mouvement actuel n’est qu’une réfraction du grand conflit social qui secoue l’Europe depuis le début de la décennie. Manuel Valls, lui, instaure un autoritarisme néolibéral : il doit partir.

Quand bascule-t-on dans les poubelles de l’histoire ? Cette question doit sérieusement tarauder Manuel Valls. Après s’être fracassé en janvier sur la question de la nationalité, l’exécutif est aujourd’hui marginalisé sur la question de la loi travail. La victoire des mouvements sociaux signerait, sinon sa mort politique, a minima de longues années de purgatoire. Deux décennies furent nécessaires pour recycler Alain Juppé. Le problème est que l’alternative, tenir, est un désastre pour le pays. La voie du passage en force tourne désormais au jeu de massacre. Non seulement dans la rue et sur les barrages, mais au sein même du Parti socialiste : à l’Assemblée, au gouvernement, la majorité s’effiloche. Dans l’opinion, la messe est dite : le pouvoir doit retirer sa loi, et c’est lui qui porte la responsabilité de l’escalade de la tension.

samedi 4 juin 2016

Défilé de la France insoumise, départ collectif à partir de Pantin

Départ collectif pour le défilé de la France insoumise dimanche 5 juin 2016 au métro Hoche à 13h30.
Sinon, on se retrouve à Stalingrad à 14h. A dimanche.


Pétition contre l'aéroport NDDL

Pour appeler les électeurs de la Loire atlantique à dire "non" au projet inutile d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes lors de la consultation du 26 juin, vous pouvez signer la pétition en ligne ici :


Consultation Notre Dame des Landes du 26 juin

Nous avons toutes et tous une bonne raison de dire NON !

vendredi 3 juin 2016

Lettre de soutien de Roger Martelli (Ensemble) à Jean-Luc Mélenchon

28 mai 2016
Mon cher Jean-Luc,
Je serai avec toi au rassemblement du 5 juin.
Jamais je n’ai connu une situation aussi étonnante que celle que nous vivons, tant de nuages noirs et tant de lumières, éparses ou regroupées pour contredire les ténèbres. La politique telle qu’elle se pratique est bien malade. Et pourtant le désir de politique vraie est incroyablement tenace, dans les rues et sur les places, au grand jour ou dans la nuit.
Nous ne savons pas ce qu’il adviendra du mouvement en cours contre la loi Travail. Soyons seulement persuadés qu’il a besoin de s’adosser à de la perspective politique, pour que la colère ne tourne pas au ressentiment, pour que le pire toujours possible ne l’emporte pas sur le meilleur à notre portée. Le pire serait que grandisse l’image d’un espace politique anémié, occupé par les seules forces du consensus résigné. Le pire serait la reproduction de ce que l’on est en train de nous construire, pierre après pierre, et qui nous conduit tout droit à la cantine du Front national, en 2022 si ce n’est pas en 2017.