mardi 27 décembre 2016

21 RUE AUGER À PANTIN



LES HABITANTS NE VEULENT PAS
DE LA DÉMOLITION

Mi-octobre 2016, lors d'une réunion publique, le maire de Pantin annonce que le quartier 7 Arpents-Stalingrad est retenu comme « quartier prioritaire politique de la ville ». Un projet de rénovation urbaine d'intérêt régional doit reconfigurer le quartier. Il implique entre autre la démolition de l'immeuble 21, rue Auger, au cœur de l'îlot 27, une cité de plusieurs centaines de logements. Stupeur : il n'y a eu aucune concertation. L'immeuble appartient à l'Office public de l'habitat de Pantin, Pantin Habitat. Ni les locataires ni les membres de son conseil d'administration n'ont été informés du projet.
Dans les jours qui suivent, un dépliant intitulé « Ensemble, vivons mieux sur l’îlot 27 » est distribué dans le quartier. Sous-titré « consultation publique (du 2 novembre au 2 décembre 2016) », il est illustré par un joli plan en couleur où le 21, rue Auger a disparu, remplacé par une voie traversante et des équipements publics. Il présente le phasage de l'opération de renouvellement urbain :
  • 2016-2018 : analyse technique de l'état de la dalle
  • 2019-2020 : concours d'architecte
  • après 2020 : démolition des logements du 21, rue Auger ; construction de nouveaux équipements ; construction de nouveaux espaces publics.

jeudi 15 décembre 2016

Métropoles, fin des départements : Macron rejoint Valls et Fillon pour démembrer la France



macronIl y a ceux qui ont la paternité de la réforme territoriale. Et puis il y a ses petits. Là où Fillon puis Valls ont théorisé et mis en oeuvre l’explosion du cadre institutionnel en substituant le principe de concurrence et de guerre économique à l’indivisibilité du peuple, Macron s’engouffre dans la brèche pour poursuivre le travail libéral d’atomisation engagé par les siens. Son discours de la porte de Versailles n’a en la matière rien à envier à ceux de ses aînés.
« Je suis pour que partout, lorsqu’il y a des métropoles qui réussissent, lorsqu’il y a ces grandes cités qui triomphent dans la mondialisation, on puisse les aider à aller plus loin, à conquérir , je suis pour qu’elles puissent absorber le département pour simplifier notre structure ». Emmanuel Macron pouvait se faire lyrique ce samedi 10 décembre, la vision qu’il livre de la réforme territoriale n’est rien d’autre que celle de l’abandon des territoires au règne de la concurrence libre et non faussée et de la compétitivité : « conquérir », « absorber », « mondialisation », les territoires sont niés en tant que bassins de vie pour laisser le champ libre aux émanations de la technostructure, les métropoles, conçues comme les réceptacles géographiques contemporains pour l’accumulation du capital. La redistribution promise pour les territoires limitrophes n’est que fadaises dès lors qu’Emmanuel Macron en appelle dans le même temps à mettre à terre le cadre institutionnel de souveraineté que demeurent les départements. Le pouvoir économique doit régner sans entraves démocratiques : pour que les métropoles de Macron vivent, il faut que les départements meurent. Il faut que l’économie « absorbe » la démocratie. Si une révolution est en marche, c’est uniquement la révolution libérale qui poursuit son chemin.

vendredi 2 décembre 2016

Jean-Luc Mélenchon : Je remercie les adhérents du Parti Communiste français

Je remercie les adhérents du Parti Communiste français pour leur vote franc et clair en faveur de ma candidature à l’élection présidentielle de 2017. Je suis heureux de retrouver dans le combat commun tant de ces femmes et ces hommes qui sont au cœur de toutes les luttes sociales de notre pays. Je ressens comme un honneur le soin qu’ils me confient de nouveau de marcher en tête de cordée.
Je sais de quel intense débat ce vote est le résultat. Je sais que les points de vue en présence jouissaient d’une égale cohérence et dignité. Je veux donc féliciter les communistes pour leur capacité à l’avoir mené et conclu franchement.
J’ai compris que le PCF souhaitait mener une campagne autonome et que son adhésion à ma candidature ne signifiait pas une demande d’intégration au cadre large de « La France insoumise ». J’en donne acte aux communistes. Cela me convient parfaitement. Je me mets à leur disposition ainsi que toute notre équipe de campagne pour entendre les propositions de partage du travail à accomplir dans la rude campagne qui nous attend.
Ensemble nous aurons, chacun par nos moyens, la tâche de convaincre le grand nombre de se rassembler. Nous lui proposons le bulletin de vote pour ouvrir un chemin nouveau. Je veux dire à tous que je crois la victoire possible. Je sais que nous sommes capables de fédérer les aspirations de notre peuple. Autour du programme L’Avenir en commun, nous pouvons libérer les réserves inouïes de l’implication populaire. Et toute la force de notre volonté de mettre un terme aux prédations sur l’être humain et la nature que contient la finance de notre temps.

JLM novembre 2016