mercredi 30 novembre 2016

Le Grand Paris, dévastation métropolitaine



Spéculation foncière et immobilière, gentrification des quartiers populaires, élaboration de projets aberrants et nuisibles, partenariats public-privé, disparition des terres agricoles... Pour en savoir un peu plus et organiser les résistances !
Fouillis programmatique et institutionnel, masqué par la construction d’un coûteux réseau de transports présenté comme indispensable et bénéfique pour tous les habitant-e-s d’Île-de-France, le Grand Paris connaît un engouement médiatique et politique quasiment sans fausse note.
Pourtant ce nouvel exemple d’expansion métropolitaine au service de l’attractivité et de la compétitivité porte en lui sa logique de dévastation sociale et écologique : spéculation foncière et immobilière, gentrification des quartiers populaires, élaboration de projets aberrants et nuisibles, partenariats public-privé, disparition des terres agricoles, etc.
Mettre en évidence cette réalité pour s’y opposer est encore une tâche à mener.

Si l’intention d’une planification globale de la région n’est pas nouvelle [1], l’expression « Grand Paris » désigne plus récemment un projet d’aménagement de l’Île-de-France lancé par le gouvernement Fillon et qui a donné lieu à une loi adoptée en juin 2010.
Ce processus a démarré en 2007 avec une consultation architecturale internationale opposant dix équipes « pluridisciplinaires » devant élaborer chacune une vision d’ensemble de l’aménagement francilien.

LES LOCATAIRES DE L'ILOT 27 MEPRISES




24 novembre 2016

cnl.pantin.over-blog.com

LES LOCATAIRES DE L'ILOT 27 MEPRISES

En octobre, les locataires de l'Ilot 27 (rue Auger, quartier Hoche), ont été conviés à une réunion pour discuter de l'avenir de leur quartier.
Quatre jours plus tard, ils recevaient dans leurs boites aux lettres un document de préfiguration du quartier.
Surprise : le 21, rue Auger, une cage d'escaliers de 63 logements, avait disparu !
A aucun moment dans la réunion avec le maire, il n'a été question de la démolition de cet immeuble.
Puis, les locataires ont reçu, toujours dans les boites aux lettres, un appel à concertation où ils doivent donner leur avis sur des questions aussi essentielles que le nom de la dalle qui verra le jour une fois leur immeuble détruit...
Interpellé, le premier adjoint au maire explique sans rire qu'il faut faire vite pour pouvoir déposer un dossier ANRU avant la fin de l'année !
Et bien entendu, le conseil d'administration de Pantin Habitat – car le 21, rue Auger appartient à l'office – n'a pas été informé, aucune concertation n'a été organisée avec les associations de locataires.
C'est sans doute cela la concertation à Pantin : prendre les locataires pour la dernière roue du carrosse.
La CNL et la CLCV ont interpellé l'office et le maire. A ce jour, nous n'avons toujours pas de réponse...
Pantin, le 23 novembre 2013

dimanche 27 novembre 2016

Assemblé générale des Insoumis de la circonscription Pantin-Aubervilliers

L'assemblée générale des Insoumis de la 6ème circonscription de Seine-Saint-Denis se déroulera mercredi 30 novembre à 19h30, dans la perspective des élections législatives 2017.
Voir lien ci-dessous pour s'inscrire :

http://www.jlm2017.fr/599221/assembl_e_pantin_aubervilliers

lundi 21 novembre 2016

L’option 1, un choix politique

Alain Hayot
Samedi, 19 Novembre, 2016
Humanite.fr
Alain Hayot, Membre du CEN et Délégué National à la culture du PCF.
Le débat au sein du PCF sur le choix de notre candidature aux présidentielles a pris une dimension passionnelle alors qu’il s’agit d’abord d’un choix politique. Nous savons de longue date les raisons pour lesquelles cette élection est la plus compliquée pour notre parti comme pour les combats que nous menons pour une alternative aux politiques d’austérité et pour hâter le temps du commun, de l’égalité et de la liberté que nous avons définie à notre dernier congrès. Notre décision doit donc procéder d’une réflexion politique sur l’enjeu de cette élection dans le contexte national, européen et mondial que nous vivons.

National avec le risque considérable pour notre peuple qu’elle réduise le paysage politique à un affrontement entre la droite et l’extrême droite  lourd de danger sur le plan social et démocratique ; le risque est même réel de  voir Marine Le Pen l’emporter en profitant de la division de la droite et de l’absence de la gauche ; européen parce que nous savons à quel point l’institution européenne est un verrou qu’il nous faut affronter pour permettre la mise en œuvre d’une politique progressiste dans notre pays ; mondial enfin car l’élection de Trump aux USA confirme la force à cette échelle d’un capitalisme sauvage décidée à remettre à l’ordre du jour les affrontements nationalistes, les guerres et la mise en cause des libertés pour résoudre les contradictions qu’ils rencontrent.

jeudi 17 novembre 2016

À 150 jours du premier tour, l’option raisonnable

Guillaume Roubaud-Quashie
Mercredi, 16 Novembre, 2016
L'Humanité


Ceux qui se plaisaient à répéter que le Parti communiste n’existait plus et que ses choix n’intéressaient personne auront dû mettre à jour leurs fiches, tant les projecteurs ont été braqués sur les travaux de notre conférence nationale. C’est qu’avec des dizaines de milliers de militants organisés, des milliers d’élus (dont près de 800 peuvent donner signature pour l’élection présidentielle), une JC en pleine expansion, le mouvement communiste est une force qui n’a pas mille équivalents dans le paysage politique dévasté qui nous entoure. Mais cette dévastation même ne saurait nous réjouir car, sous nos yeux, c’est bien le scénario du pire qui poursuit son chemin, promettant des lendemains qui saignent. C’est pour conjurer ce scénario de tragique actualité que la direction précédente avait engagé, dès l’année passée, une démarche de large rassemblement à perspective majoritaire. C’est cette même démarche qui a été validée comme feuille de route par les communistes lors de notre dernier congrès. Si le paysage reste mouvant, force est toutefois de constater que les obstacles sont têtus et que nous sommes en difficulté dans ce combat. L’hésitation des communistes entre les deux options qui leur sont proposées dans ce contexte est donc logique, saine et justifiée, et il va de soi que la décision de la majorité des communistes sera celle de tout le Parti. Dans tous les cas, l’ensemble de la direction, non seulement la respectera, mais se mettra à plat ventre pour la faire vivre, car c’est bien un effort de cette nature qui nous attend toutes et tous si nous voulons être à la hauteur des enjeux.

jeudi 10 novembre 2016

« Les métropoles sont des citadelles imprenables » – Christophe Guilluy

Publié le • Mis à jour le  
GUILLUY_Christophe 
Dans son ouvrage « Le Crépuscule de la France d’en haut », Christophe Guilluy, géographe, revient, plus remonté que jamais, contre les fractures qui gangrènent la société française.

Dans « Le Crépuscule de la France d’en haut » (Flammarion, 2016), Christophe Guilluy vilipende  « l’aimable bourgeoisie des centres urbains qui opère une  prédation sans équivalent dans l’histoire ».
S’appuyant sur une enquête consacrée au « prestigieux Institut national des études territoriales », il relève que « la féminisation y est très importante, de même que la diversité géographique ». Cependant ajoute-t-il, les administrateurs « proviennent des mêmes milieux sociaux : près de 60 % des élèves ont des pères cadres ou cadres retraités. De futurs cadres territoriaux qui porteront donc la bonne parole dans toutes les régions de France, celles des classes dominantes, et un modèle territorial unique, celui de la métropolisation», en conclut-il.
Et Christophe Guilluy de faire siennes les analyses de son collègue Gérard-François Dumont. Pour lui aussi, les métropoles bénéficient d’une surreprésentation des équipements et des emplois publics. Mais au moment de répondre à « La Gazette », Christophe Guilluy calme le jeu. Il s’attache à répondre point par point à ses détracteurs qui l’accusent de ranimer un « néopétainisme » antiurbain inspiré de la fameuse thèse de Jean-François Gravier sur « Paris et le désert français » (1).

mercredi 2 novembre 2016

Patrick Jarry, Maire de nanterre, soutient JL Mélenchon

Patrick Jarry
le 1er novembre 2016

Ce lundi, j'ai transmis à Jean-Luc Mélenchon ma promesse de parrainage à sa candidature à l'élection présidentielle. C'est le même choix qu'en 2012, car il ne serait pas concevable que la possibilité d'une véritable alternative forte à la politique actuelle ne soit pas présente dans cette campagne.